Mise à jour le 12 mars 2024
Publié le 27 janvier 2022 – Mis à jour le 12 mars 2024
Financement ANR
2014 - 2018
Porté par François Osiurak
Les outils offrent une économie en permettant à l’utilisateur de réduire les divers coûts (e.g., temps) nécessaires pour réaliser une tâche. Plusieurs questions émergent alors : la propension humaine à utiliser des outils reflète t'elle la capacité humaine à exceller pour se diriger vers les options les plus économiques ? L’évolution culturelle cumulative reflète t'elle la capacité humaine à extraire des comportements d’outils des congénères ceux qui sont les plus économiques ?
L’objectif du projet ECOTOOL est de se questionner sur les bases cognitives de l’économie liée à l’utilisation d’outils. Le projet vise à répondre à quatre questions fondamentales. La première est de savoir quel peut être la spécificité de notre système cognitif qui nous conduit au biais lié à l’outil. Par exemple, avons-nous tendance à sous-estimer les coûts ou surestimer les bénéfices associés à l’utilisation d’outils. La seconde est de savoir si notre façon d’évaluer l’économie liée à l’utilisation d’outils repose sur des processus cognitifs communs à d’autres situations où un risque est pris. Après tout, utiliser un outil correspond à un risque, celui de choisir une option qui peut être désavantageuse. La troisième est de savoir si le biais lié à l’outil est aussi présent chez des utilisateurs animaux (corneille de Nouvelle-Calédonie). Si ce biais est absent chez ces animaux, alors cela constituerait une piste intéressante pour expliquer la spécificité humaine à utiliser des outils. Enfin, la quatrième est de savoir si l’évolution culturelle cumulative reflète la capacité des humains à percevoir dans les actions outillées des congénères celles qui sont les plus économiques. En somme, le projet ECOTOOL vise à lever des verrous scientifiques à la fois dans le champ de la psychologie et dans celui de l’anthropologie.
Objectifs généraux, verrous scientifiques/techniques
L’objectif du projet ECOTOOL est de se questionner sur les bases cognitives de l’économie liée à l’utilisation d’outils. Le projet vise à répondre à quatre questions fondamentales. La première est de savoir quel peut être la spécificité de notre système cognitif qui nous conduit au biais lié à l’outil. Par exemple, avons-nous tendance à sous-estimer les coûts ou surestimer les bénéfices associés à l’utilisation d’outils. La seconde est de savoir si notre façon d’évaluer l’économie liée à l’utilisation d’outils repose sur des processus cognitifs communs à d’autres situations où un risque est pris. Après tout, utiliser un outil correspond à un risque, celui de choisir une option qui peut être désavantageuse. La troisième est de savoir si le biais lié à l’outil est aussi présent chez des utilisateurs animaux (corneille de Nouvelle-Calédonie). Si ce biais est absent chez ces animaux, alors cela constituerait une piste intéressante pour expliquer la spécificité humaine à utiliser des outils. Enfin, la quatrième est de savoir si l’évolution culturelle cumulative reflète la capacité des humains à percevoir dans les actions outillées des congénères celles qui sont les plus économiques. En somme, le projet ECOTOOL vise à lever des verrous scientifiques à la fois dans le champ de la psychologie et dans celui de l’anthropologie.